Il y a les berceaux sur lesquels se penchent les fées, et il y a ceux où c’est un grand-père inspiré qui dessine un destin : c’est le cas d’Antoine Vignac, dont l’aïeul lui offrit une cave pour son baptême. Et lorsque l’on naît en 1982, meilleur millésime du siècle, c’est davantage qu’un cadeau, c’est un don ! Et l’éveil d’une passion.

Bien qu’il ne soit pas issu du sérail, Antoine est, depuis très jeune, passionné par la vigne. Et s’il ne devient pas snowboarder, c’est dans l’univers viticole qu’il s’exprimera. Dont acte.

C’est donc en toute logique qu’il poursuit à Vayres un BTS Boissons, Vins et Spiritueux, et suit une formation en viticulture et œnologie. Passionné par le terroir mais sans vigne familiale, il se dirige vers le commerce du vin : les histoires que l’on y apprend et que l’on transmet, les rencontres riches et les influences majeures, comme celle de Pierre Eguiazabal. C’est chez ce dernier qu’il commence par un stage avant de signer pour sa première embauche, en tant que conseiller technique.

Il est vrai que, tout au long de ses études, Antoine Vignac a privilégié les stages sur la Côte Basque, pour laquelle il a eu un véritable coup de cœur. Hendaye était donc une évidence. Aux côtés de Pierre Eguiazabal, il participe notamment à l’ouverture du bar à vins en 2002, prémices de l’envol qu’il prendra cinq ans plus tard.

Après un passage à la Revue du Vin de France — bref, car la vie parisienne n’est pas faite pour lui — il revient à Biarritz, où il ouvre l’Artnoa, version 1. Une belle cave à vin, avec pour concept : « un homme, un vin, et une histoire », que se charge de raconter Antoine.

Puis, cette première version s’agrandira dans un autre local, devenant en plus un bar à vin. En parallèle, il développe une structure de distribution. Tous les soirs, c’est à l’Artnoa que convergent les amoureux du nectar et les hédonistes en tout genre.